Grasse, la capitale internationale du parfum

Vous l’aurez remarqué, chez Bleu Blanc Mousse, on écrit très -très- souvent dans nos descriptions produits, que les parfums que nous utilisons dans nos savons viennent de Grasse, “car nous ne voulons que le meilleur”. Et c’est peu dire, car depuis novembre 2018, les savoir-faire liés au parfum de la ville de Grasse ont été classés au patrimoine immatériel de l’Unesco. Par savoir-faire on entend : la culture des plantes, la transformation de la matière première et l’art de composer un parfum. Rien que ça ! Cette jolie ville du sud-est de la France a donc rejoint, entre autres, l’équitation, la tapisserie d’Aubusson et le repas gastronomique français, dans cette liste tant convoitée (notre chère baguette est d’ailleurs candidate pour 2022, on croise les doigts pour elle ! ). Chez Bleu Blanc Mousse ont a donc décidé de vous conter aujourd’hui l’histoire de cette charmante ville que le monde entier nous envie (non, nous ne sommes pas Marseillais !)

Comment Grasse est devenue la capitale mondiale du parfum ?

Avant de devenir un coin de paradis pour les nez de France et de Navarre, Grasse sentait très très mauvais ! En effet, elle s’est spécialisée au XVIème siècle dans l’art du tannage et de la ganterie. Sauf que quand on tanne et bah ça pue ! Les nobles se plaignaient d’ailleurs tout le temps de l’odeur de leurs gants. De par sa position géographique et son climat, il pousse à Grasse de nombreuses plantes odorantes. Si bien qu’un jour, un certain Galimard (rien à voir avec les livres) décida de plonger les gants qu’il venait de confectionner dans des essences parfumées. Le succès est tel que de nombreux paysans se mettent à cultiver les plantes pour en revendre l’essence. Au XVIIIème siècle, la ville est déjà réputée pour ses parfums et abandonne définitivement la tannerie et la ganterie pour se consacrer à la culture des plantes et leur transformation.

Comment Grasse est devenue la capitale mondiale du parfum ?

Des savoir-faire ancestraux

Pour arriver à un parfum de qualité, il faut, dans un premier temps, une matière première de compétition. Pour cultiver des plantes et fleurs, vous devez en avoir une connaissance parfaite, mais vous devez aussi connaître votre sol, le climat et les différentes techniques de greffage. Une fois que la plante est prête, il faut également d’excellents cueilleurs, sinon tous les efforts du cultivateur sont vains. Une fois que vous avez obtenu la matière première, vous devez savoir la transformer. C’est là que les alambics et de nombreuses techniques de transformations entrent en jeu. Une fois que vous avez obtenu vos essences de fleurs, vous devez les mélanger avec soin et construire une architecture olfactive pour obtenir un parfum de qualité. Cela implique une grande connaissance des différentes senteurs pour savoir les assembler.

Des savoir-faire ancestraux

Une renommée internationale

Grasse a su pendant près de 3 siècles cultiver ses incroyables savoir-faire et les transmettre, faisant d’elle la capitale mondiale de la parfumerie. En effet, les parfumeurs les plus talentueux au monde (entier !) s’approvisionnent à Grasse et de nombreuses maisons y ont leur usine. Désormais vous saurez que N°5 de Chanel, Paris d’Yves Saint Laurent, J’adore de Dior, et bien d’autres parfums, ont un point commun : Grasse. Si vous avez envie d’en savoir plus, n’hésitez pas à vous organiser un weekend à Grasse, car en plus de sentir beau, c’est une très jolie ville. Nous pouvons également vous conseiller de lire Le Parfum, mais attention, âme sensible s’abstenir (et cette histoire n’est, en aucun cas, inspirée de la vie de notre Maître Moussier !)

Une renommée internationale